samedi 21 août 2010

Un jour j'irai à Québec avec toi...


Juste un petit coucou pour vous dire que je ne vous oublie pas depuis Québec. Des petits soucis de connection m'ont empêchée de chroniquer en québecois hier et comme je m'apprête à repartir pour Montréal, mon prochain conctact avec un ordinateur ne se fera pas avant plusieurs heures. Peut-être même que pour vous, ce sera demain...
Pour l'anecdote, je vous balance ces quelques mots depuis l'écran d'un centre commercial. Eh oui, on trouve aussi de tout ici, même des ordinateurs en libre service (Mac en plus, ça rappelle des souvenirs).
Bon, là comme ça, je ne suis pas trop dans le mouvement. J'avais prévu un beau texte plein d'emphase et de joliesse hier soir, mais ce matin, je suis entre une boutique de chaussures et une voiture d'exposition de marque indéterminée, avec une musique de fond moche ; autant dire que ce ne sont pas les conditions idéales pour vous parler de Québec. Cela étant, c'est également ça, Québec : des centres commerciaux plutot immenses, où on parle le français en rendant la monnaie en dollars (canadiens).
Sinon, en bonne touriste qui a visité la ville en une journée un quart, je dirais que Québec est en pente, avec des banlieues très laides (la Bridget Jones qui sommeille en moi a pris le bus dans le mauvais sens hier...) et un centre-ville historique très beau. Le tout est assez déroutant je trouve. Une ambiance de province, une sensation d'Europe et de France dans l'architecture, cet accent qui fait passer les pires catastrophes pour de bonnes vieilles blagues. Sur les radios et dans les journaux, on met un point d'honneur à défendre la langue française. Dans les boutiques, tout est traduit, parfois mot à mot : le "shaken iced tea" est ici un "thé glacé secoué".
Le tout est émaillé de mots anglo-saxons, avec les codes de l'Amérique du Nord. Le Québec rime en France avec froid et neige, mais il règne ici une douce chaleur et le soleil brille, comme lors une belle arrière-saison en Côte-d'Or. On sait qu'on est dans un pays immense, mais ce centre de Québec, à la mode de l'Ancien Continent, vous donne envie d'aller acheter votre baguette de pain et vos croissants pour le petit déjeuner. Du coup, on sait pas si on est dépaysé ou si on est comme à la maison. Vraiment, très étrange...
Tout ça est un peu fouilli et ne présente que peu d'intérêt pour vous, alors j'arrête là mon verbiage et j'espère pouvoir bientot vous proposer une nouvelle chronique digne de ce nom, depuis Montréal !

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