lundi 2 août 2010

Old good food blues # 2


Hier... J'ai bu un vin rouge californien. Un cabernet sauvignon, intitulé sobrement "Good boy cabernet", de la maison "Les Compagnons". L'étiquette représentait tout aussi sobrement un doberman.
Hautement improbable. Mais pas mauvais.
Ca aurait été dommage après tous les efforts fournis pour trouver le breuvage. Car ici, l'alcool est absent des delis et supermarchés de quartiers. A Harlem, les boutiques de "liquors and spirits' ressemblent à des prisons pour bouteilles. Tout est installé derrière d'épais barreaux et c'est le vendeur, lui aussi derrière les barreaux, qui vous sert votre commande.
Mauvaise pioche pour la touriste que je suis et qui a préféré partir à la recherche d'une "vraie" boutique de vins. Ca existe à New York bien sûr, car tout existe à New York. Il suffit de savoir où. J'ai misé sur les secteurs chics/in/branchouilles/pleins d'argent. Bingo. Le doberman, je l'ai adopté dans le quartier de Wall Street. Presque 19 $ quand même. Brave bête.

Aujourd'hui...Dans le New York Post, j'ai découvert "Ronnie". "Ronnie" est un dealer de sandwiches. On le contacte par SMS pour la commande et il livre au coin des rues ; un billet contre un "grilled cheese", vite fait, hop hop hop, sous le manteau. Tout cela est totalement illégal car "Ronnie", qui ne s'appelle certainement pas "Ronnie", n'a aucune licence l'autorisant à mener cette activité. Sachant qu'on trouve des burgers partout dans la ville, les siens doivent vraiment être exceptionnels. C'est ce qu'affirment en tout cas les consommateurs accros interrogés, qui n'en reviennent pas du croustillant et de la saveur de ce sandwich de contrebande. Le journaliste ne donne pas de numéro où contacter "Ronnie", qui ne tient pas recruter des policiers dans sa clientèle. Dommage, je ne pourrai pas tester pour vous.

Demain... Je vais regarder "Man versus food" à la télé. Je ne sais pas si le concept débarquera un jour en France. D'ailleurs je ne sais pas s'il y a un concept là-dedans. Pour résumer, Adam Richman parcourt tous les bouis-bouis d'Amérique pour relever des défis du genre "avaler 18 hamburgers sauce piquante d'affilée" ou "engloutir trois seaux d'ailes de poulet sauce barbecue en moins de 15 minutes". Bref, l'Homme contre la Nourriture. Dans le resto, les gens l'encouragent, il sue, il roule des yeux, il s'étouffe, mais la plupart du temps il gagne. Heureusement il y a une certaine dose d'humour dans la forme, mais le fond m'échappe toujours complètement. Vous pouvez aller voir par vous-même sur le site de la chaîne, www.travelchannel.com (*)
Et après, priez pour moi.

(*)Lien dans la rubrique "Deux ou trois petites choses".
Une fois sur le site, cliquer dans l'onglet "shows", puis sélectionner "man vs food" puis video.

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