dimanche 5 septembre 2010

It's a beautiful day to die


Allez, je sais, c'est triste, mais il va falloir tuer ce blog, en tout cas le plonger dans un coma artificiel. Je ne peux pas le laisser en souffrance comme ça, ce serait inhumain. J'aurais voulu prolonger un peu sa vie, mais peine perdue, la nostalgie commence déjà à s'immiscer dans mes propos. Mes chroniques new yorkaises étoufferaient ici ; elles manqueraient d'air, leurs couleurs pâliraient. Si j'essaie de les entretenir, d'ici peu elles vont se mettre à faner. Je ne veux pas que vous voyez ça.

Merci à vous tous et toutes qui avez fait l'effort rendre visite à ce blog durant tout l'été. Vous l'avez vu naître, grandir, j'espère que vous l'accompagnerez aussi dans ses derniers moments. Si certain(e)s envisagent un voyage à New York et ont des questions, qu'ils (elles) me laissent un commentaire ou un mail, si j'ai une réponse à leur apporter ce sera avec plaisir.

Je ne pourrai jamais assez remercier Jacques et Anouk de m'avoir donné l'opportunité de passer près de deux mois à New York, au coeur de Harlem. Jacques, si tu n'écris pas sur New York, qui le fera ? Gros bisous à Lou, Anastasia et Maureen. Gratouilles à Malcolm.

J'ai retrouvé mes rues pavées, mes pains au chocolat, mes congénères peu aimables, une France en crispation et je ne sais que faire de tout cela. La pluie et le mauvais temps sont annoncés pour mardi. Jacques, je pense échapper-pour l'instant- au syndrome de Stendhal, mais le blues pourrait faire rapidement son apparition, à l'évocation des jours heureux passés dans cette ville à la fois divine et infernale.

Toujours en peine avec l'informatique et ses mystères, j'abandonne pour aujourd'hui l'idée de créer un album photos sur internet. Mais quelques âmes charitables sont prêtes à m'aider ; peut-être qu'après le dernier paragraphe de cette dernière chronique, un post scriptum vous livrera, dans quelques jours, le lien virtuel vers mes vacances enchantées.

J'espère que cette parenthèse n'en était pas une et que le cours de ma vie a simplement commencé à prendre une autre orientation depuis New York, la ville de tous les possibles.
Si tel est le cas, je ne doute pas que nous nous recroisons bientôt, sur le web ou ailleurs...

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